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Auditorium de Santa Cruz de Tenerife (Canaries).

Opéra. Architecte : Santiago Calatrava.

Étude, suivi de fabrication, montage et automatisation des portes latérales basculantes et du rideau de scène de la salle principale.

Portes latérales basculantes.

Vue générale de l’édifice.
On aperçoit l’une des deux portes latérales.
Chaque ensemble est constitué de portes battantes d’accès au public (une double à chaque extrémité), d’une porte battante simple pour l’accès aux invalides et  d’une série de portes basculantes reliées entre elles et contrôlées par un vérin hydraulique à chaque extrémité.
Particularités : ces portes unies lors de leur rotation ont des axes de basculement indépendants disposés tangents sur une courbe.
Elles sont suspendues à des poutres-caisson fixées au plafond du hall. Lors de leur mise à l’horizontale, elles libèrent une ouverture totalement libre, de 46 mètres de longueur permettant en fin de représentation, la sortie de 1800 personnes en moins de deux minutes.
Leur hauteur est variable d’une extrémité à l’autre pour s’adapter à la pente naturelle du sol.
Elles sont vitrées derrière les claustras et étanches entre elles pour assurer le confort en hiver (vents marins).

Détail de porte latérale.
À l’extrémité droite, on aperçoit la porte double battant avec sa poignée.

Vue de l’intérieur.
On remarquera les poutres-caisson fixées au plafond. De section triangulaire elles ont une largeur évolutive qui permet de résister aux poussées du vent sur la surface occultée. Tous les mécanismes d’articulation et d’union sont invisibles.

Vue de la structure nue au niveau d’une
porte battante d’entrée du public.

 

 

 

 

Habillage bois en attente.

Vue générale extérieure, côté montagne.

La porte battante de droite, munie d’une poignée, permet l’accès aux handicapés grâce à la rampe, visible. À sa gauche se trouve la porte battante double, dont on distingue les pivots en partie basse et les caches des « grooms » supérieurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’intérieur de la structure fixe supérieure, recouverte de « trencadis » (faïence cassée), se trouve la centrale hydraulique équipée de sa distribution.

Le vérin, contrôlé en position, est caché dans la partie inférieure reliée au châssis basculant.

Les deux vérins moteurs situés chacun à une extrémité de l’ensemble basculant, travaillent en parfait synchronisme suite à une liaison du type maître-esclave.

Rideau de scène.

Réalisé sur le principe de lames parallèles réunies sous forme de compas de dimensions différentes, articulés en partie haute sur une structure fixe cintrée et en partie basse sur une poutre rectiligne mobile, ce rideau a la particularité de réfléchir le son émanant de la scène, en direction de la salle.
Chaque lame possède une armature en profil aluminium spécifique, supportant un habillage bois.
La forme cintrée dessinée par les articulations des compas s’inverse en position fermée.
Surface mobile : 150m2,  poids de 13 tonnes, temps d’ouverture 1 minute.
Relevage partièllement équilibré par contrepoids, à l’aide de deux câbles latéraux enroulés sur des tambours indépendants motorisés par deux servomoteurs numérisés et asservis.

Structure fixe supérieure présentée en atelier.

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