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IODACC Santa Cruz de Tenerife (Canaries).

Porte basculante accès camions.

La proximité de cette entrée avec un autre bâtiment imposait une porte très longue et basculante.
Longue de 19 mètres, poids de 6,5 tonnes et haute de 5,5 mètres.
Prestation réalisée :
Étude, suivi de réalisation et montage sur site, puis automatisation.
Difficultés :
La porte en position fermée devait être coplanaire avec la façade.  
Épaisseur de la porte : 250 mm.
Épaisseur du mur : 300 mm.
La portée de 19 mètres imposait une reprise des charges en haut et en bas, en deux endroits, afin d’éviter une flèche qui aurait pu atteindre 15 cm.
En conséquence, le cycle d’ouverture se décompose selon les phases suivantes :
a) Inclinaison motorisée sur 8° pour dégager la structure mobile de son cadre (voir la photo - 1).
b) Sortie motorisée de deux roues de reprise de charge logées dans l’épaisseur de la porte (voir photos - 5 et 6).
Ces roues se présentent en vis-à-vis de deux pistes dans lesquelles elles vont évoluer.
c) Remontée par enroulement sur tambours des câbles latéraux et centraux. Cependant, les parcours latéraux et centraux étant différents, il convient d’absorber cette différence par un asservissement de tension correspondant à la charge évolutive.
d) Présence d’une porte d’accès piéton (ouverte sur la photo …), qu’il convient de contrôler pour autoriser l’ouverture de l’ensemble.


Vue extérieure de la porte en cours de montage. 

Photo - 1

 



 

La porte est inclinée de 8° sous l’action de ses bras motorisés latéraux dont l’un d’eux est visible à côté de la porte d’accès piéton. On voit que la roue latérale correspondante est prête à s’engager dans son rail extérieur.
Par contre, les deux roues centrales ne sont pas encore dégagées de leur emplacement dans l’épaisseur de la porte.
Leurs sorties permettra leur engagement dans leurs rails centraux.
La porte pourra alors s’élever grâce à la traction des 4 câbles enroulés sur les tambours, solidaires de l’axe arrière motorisé.


Détail du bras basculeur motorisé qui vient s’appuyer sur le rail fixe en fin de parcours.
En haut se trouve la roue de renvoi du câble de levée.

Bras basculeur opposé qui diffère du précédent pour des raisons de volume disponible (balayage de la porte par rapport au retour mur).

Roue escamotable en position rentrée, vue extérieure.

Photo - 5


Soudure des attaches des rails support dans lesquels circulent les roues solidaires de la porte.

 

 

 

 

Photo - 6

Roue escamotable, vue de l’intérieur. Le support de roue se dégage suivant un mouvement circulaire grâce à la présence de quatre galets circulant dans des fraisages pratiqués dans l’épaisseur des joues fixes latérales.


Préparation de l’engrenage solidaire de l’axe porte-tambour. Lors de cette opération, l’engrenage est en appui sur trois de ces tambours.

 

Vue partielle de la motorisation.
À l’arrière droit, on aperçoit le motoréducteur frein, monté en bascule sur un premier axe. Puis deux trains d’engrenages, complétant la réduction et permettant de réduire la taille finale du réducteur (et surtout son délai d’approvisionnement).


Porte d’entrée d’un immeuble de bureaux à Paris,
boulevard Malesherbes.
Architectes associés:
Silvio Petraccone
et Michel Vodard.

Cette porte de 800 kg. est motorisée pour une demi-ouverture ou une ouverture totale (hiver-été), par déplacement latéral à l’intérieur d’un local technique. Elle peut fonctionner en automatique ou en ouverture contrôlée et répond aux normes de sécurité pour public (ouverture intrinsèque consécutive à une coupure de secteur ou à un ordre de sécurité incendie).


 

 

 

 

 

 

 

 

Vue de l’intérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

Porte ouverte, en position hiver.


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